À votre santé! Un verre par jour peut-il vous protéger de la maladie?

À titre de spécialiste de soins de santé préventifs, le chiropraticien encourage les patients
à faire de la nutrition une priorité. Être au courant de la recherche sur la nutrition peut être
un grand défi. Bien que la télé, les journaux et les magazines nous inondent d'informations
sur la nutrition, il est souvent difficile de départager le vrai du faux, particulièrement lorsque
ces messages sont contradictoires et changent avec le temps. Aller à la source –
les revues médicales – peut être aussi déconcertant pour le commun des mortels,
sinon plus.


C'est pourquoi le chiropraticien fournit aux patients de l'information sur la recherche
en nutrition facile à digérer (sans jeu de mots). En traitant un sujet à la fois avec des
explications claires et concises dans un "langage simple", le chiropraticien aide les
patients à saisir facilement les concepts complexes de la nutrition et à leur
apprendre comment apporter les modifications nécessaires à leur régime
alimentaire.

Vous avez peut-être entendu dire que boire avec modération (un ou deux verres par
jour) favorise le bien-être. La consommation modérée d'alcool est placée comme un
facteur clé expliquant le "paradoxe français" (le curieux phénomène du régime alimentaire
 français riche en matières grasses qui ne favorise pas les taux de maladies du cœur
déclenchées par les régimes alimentaires à plus faible teneur en gras). Mais comment
la consommation modérée d'alcool prévient-elle la maladie? Les scientifiques de l'University of Buffalo ont découvert quelques clés de ce mystère toujours présent. Il semble que les buveurs ont moins de chances de développer un désordre appelé le syndrome X. Ce syndrome - qui est lié aux maladies du cœur, au cancer et au diabète – se caractérise par des taux anormaux de cholestérol, de pression sanguine et de glycémie.

La recherche démontre aussi que les boissons alcoolisées – particulièrement le vin rouge – sont riches en antioxydants qui combattent la maladie. Ces substances détruisent les radicaux libres associés aux cancers, aux maladies du cœur, à la maladie d'Alzheimer et autres maladies.

Poursuivez votre lecture pour apprendre comment la consommation modérée d'alcool peut éloigner certaines maladies.


Le vin pour réchauffer votre cœur

La consommation modérée d'alcool peut couper radicalement les risques de décès par maladies du cœur d'une personne selon un rapport paru dans Circulation: Journal of the American Heart Association.

Les chercheurs ont suivi 21 537 médecins (de sexe masculin) durant 12 ans. Au début de l'enquête, aucun des sujets n'avait de problème cardiaque. Après avoir contrôlé divers facteurs de risques de maladies cardiaques, les chercheurs ont trouvé que les hommes qui buvaient deux à quatre verres par semaine avaient 40 % moins de risques de décéder subitement de crise cardiaque comparativement aux hommes qui buvaient rarement ou ne buvaient jamais d'alcool. Les hommes qui buvaient cinq à six verres par semaine ont eu un risque réduit de 21%. En contraste, les grands buveurs qui consommaient plus de cinq verres par jour ont démontré un risque accru de maladies cardiaques (Circulation 1999; 100:944).

Une autre étude a recruté des hommes de la République Tchèque. Les sujets qui consommaient un demi à un litre de bière par jour ont bénéficié d'un taux significativement plus faible de crises cardiaques en comparaison avec les non-buveurs. Toutefois, l'effet protecteur de l'alcool disparaissait chez les hommes qui buvaient plus souvent (British Medical Journal 2000; 320:1378-9).


Éloignez le risque d'accident vasculaire cérébral

La consommation légère à modérée d'alcool (un à sept verres par semaine) éloigne l'accident vasculaire cérébral. Une analyse a suivi 13 329 femmes pendant 16 ans. Les participantes qui avaient rapporté boire du vin sur une base mensuelle, hebdomadaire et quotidienne ont bénéficié d'un risque plus faible d'accident vasculaire cérébral de 16, 34 et 32 % respectivement. Cette corrélation demeure même après que les chercheurs eurent contrôlé divers facteurs tels que l'âge, le sexe et le tabagisme. Les enquêteurs n'ont pas réussi à démontrer un effet protecteur similaire pour la bière et les spiritueux. En réalité, la consommation hebdomadaire de bière augmente de 9% le risque d'accident vasculaire cérébral chez une personne (Stroke 1998; 29:2467).


Évitez la maladie d'Alzheimer

Boire un ou deux verres de boisson alcoolisée par jour peut couper radicalement les risques de maladie d'Alzheimer d'une personne selon une étude présentée cette année au congrès mondial de l'Alzheimer à Washington, D.C. L'expérience a jumelé 238 patients d'Alzheimer à un nombre égal de sujets témoins. Comparativement aux non-buveurs, les sujets qui buvaient un ou deux verres par jour ont bénéficié d'un risque plus bas de 52% de cette maladie qui dérobe l'esprit.


Le vin est ce qu'il y a de mieux pour le bien-être

Bien que la consommation modérée de quelque boisson alcoolisée que ce soit présente des effets préventifs, les études scientifiques révèlent que le vin est plus efficace que la bière ou les spiritueux pour éloigner la maladie. Une analyse récemment publiée a suivi 13 000 hommes et 11 500 femmes durant 30 ans. Les sujets qui buvaient de la bière ou des spiritueux ont démontré une faible réduction d'un risque de décès par maladies cardiaques et par cancers comparativement aux non-buveurs. Toutefois, les buveurs de vin ont bénéficié d'un risque significativement réduit.


Les scientifiques spéculent que les substances chimiques spécifiques au vin, les flavonoïdes, augmentent les effets préventifs de la consommation modérée d'alcool (Annals of Internal Medicine 2000; 133:411-419).


Les dangers du verre quotidien

Quoique boire modérément semble être sain pour la plupart des gens, certaines personnes devraient éviter la consommation d'alcool. Par exemple, boire peut provoquer le cancer du foie, de l'œsophage, de l'estomac, du col et du sein. Alors, évitez l'alcool si vous avez des antécédents personnels ou familiaux de ces cancers.


La possibilité de dépendance est le plus grand danger associé à la consommation quotidienne d'alcool. C'est pourquoi les experts avisent que les personnes avec dépendance à l'alcool ou les alcooliques et les personnes qui sont aux prises avec tout genre de dépendance - incluant l'abus des médicaments – le jeu compulsif, la dépendance sexuelle et le magasinage compulsif – devraient éviter tout genre d'alcool. Une récente étude réalisée par le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism révèle que – parmi les personnes avec dépendance à l'alcool – la consommation d'alcool n'offre jamais d'effet protecteur et augmente plutôt le risque de décès. Une règle de base disent les spécialistes en dépendance est que si vous avez de la difficulté à arrêter après un verre ou deux, le programme du verre par jour n'est pas bon pour vous.

Voici un autre point à garder en mémoire: bien que la consommation modérée d'alcool favorise le bien-être, les études démontrent que boire exagérément et "faire la fête" déclenchent la maladie.

"La plupart des études sur la consommation d'alcool et la mortalité démontrent ce que nous appelons une "courbe en forme de J," explique Deborah A. Dawson, statisticienne du National Institutes of Health, spécialiste dans le rapport entre l'alcool et le bien-être. "Ce qui signifie que les buveurs légers et modérés ont le plus bas risque de mortalité – même plus bas que les non-buveurs – et que les grands buveurs ont les risques les plus élevés.

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