Sécur-été : Partie I
Ah! C’est l’été et on se la coule douce… jusqu’à ce que l’on
soumette son dos à des cascades en ski nautique, l’on inflige un
coup de fouet à son cou en dévalant des montagnes russes ou
l’on stresse son corps tout entier en s’élançant dans le vide
accroché à un câble élastique.
Votre chiropraticien souhaite que chacun de ses patients
profite d’un été agréable et sécuritaire et évite les blessures.
Malheureusement, il y a autant d’occasions de se blesser qu’il
existe d’activités estivales
Même des blessures mineures peuvent avoir de graves conséquences. Lorsque la souplesse de la colonne vertébrale est restreinte ou que les vertèbres sont désali-gnées, il se développe ce que l’on appelle une subluxation vertébrale, un trouble que l’on associe à divers problèmes de santé tels que le syndrome du canal carpien, les maux de tête, les maux de dos, les coliques du nourrisson et les infections à l’oreille. L’ajustement chiropratique est une technique douce et efficace que le chiropraticien utilise pour corriger la subluxation vertébrale.
Poursuivez votre lecture pour découvrir comment certains sports d’été entraînent des subluxations vertébrales et des blessures connexes.
Ski nautique
L’une des blessures qu’on associe le plus souvent au ski nautique est une déchirure des muscles ischio-jambiers. En compa-rant les blessures de douze patients, les chercheurs ont découvert que « les blessures, bien qu’elles se produisent de diverses manières chez les skieurs, semblent avoir un mécanisme commun. Une posi-tion inadéquate du corps provoque une flexion forcée et sévère de la hanche tandis que le genou est maintenu en extension. » (The American Journal of Sports Medicine 1996; 24 : 130).
Sur les douze patients, six étaient des débutants. Il importe de signaler que
cinq d’entre eux se sont blessés alors qu’ils tentaient de faire un départ dans l’eau sur un ou deux skis. « Dans chaque cas, la personne avait essayé de se lever immédiatement sur un ou deux skis en maintenant leurs genoux en extension alors que le bateau accélérait. Cette position a fait descendre la pointe des skis sous la surface de l’eau, ce qui a entraîné une décélération soudaine des extrémités inférieures. L’élan continu généré par le câble a projeté rapidement le tronc vers l'avant, causant une flexion extrême des hanches. »
Le ski nautique peut également être néfaste pour le cou, les bras, les épaules et le dos.
Avant d’ajouter ce sport à votre liste d’activités estivales, parlez-en avec votre chiropraticien.
Parc d’attractions
Les montagnes russes et autres manèges trépidants peuvent provoquer un coup de fouet. On parle de coup de fouet lorsque la tête est soudainement projetée dans une direction (hyper-extension), puis dans la direction opposée (hyperflexion). Cette action provoque l’étirement et le déchirement de muscles, de ligaments et d’autres tissus souples. Les vertèbres cervicales peuvent aussi être blessées, entraînant alors une subluxation vertébrale ou une hernie discale.
Selon des chercheurs d’Angleterre, 43 % des patients souffriront de symptômes à long terme à la suite d’une blessure à la nuque par coup de fouet, pour laquelle aucun traitement conventionnel ne s’est révélé efficace. (Injury 1996; 27 : 643-645).
Voilà pour la mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que la chiropratique soulage les douleurs causées par le coup de fouet et corrige la subluxation vertébrale associée à une blessure par hyper-extension. Une étude rétrospective de 28 patients atteints d’un syndrome chronique de coup de fouet a révélé que 26 patients (93 %) avaient vu leur état s’améliorer à la suite d’un traitement chiropratique. (Injury 1996; 27 : 643-645)
Saut à l’élastique (bungee)
S’élancer du haut d’une falaise, d’un pont, d’une plate-forme ou de toute autre élévation, avec pour simple appareil un élastique attaché à vos chevilles, est un acte de courage véritable qui peut avoir de graves conséquences pour l’organisme.
Une étude réalisée en 1994 à un site de saut en bungee régi par une organisation professionnelle a révélé que 42 % des adeptes avaient eu une plainte médicale après avoir sauté d’une structure fixe de 130 pieds.
La subluxation vertébrale est souvent à la source des douleurs associées au bungee. Ce n’est pas le saut le problème. C’est la fin du saut qui provoque un désalignement des vertèbres, lorsque le corps arrive en bout de course et qu’il est soudainement propulsé vers le ciel. Pas surprenant que les vertèbres soient désalignées!
Escalade
Que vous optiez pour des installations intérieures ou une vraie montagne, l’escalade peut être un sport épuisant.
La blessure que l’on constate le plus souvent chez les adeptes est liée au surmenage « des membres supérieurs principalement. Les blessures sont plus fréquentes aux mains et aux poignets, à une prévalence de 50 % environ. » (The American Journal of Sports Medicine 1995; 23 : 683)
Cela est particulièrement vrai pour les personnes qui font de l’escalade intérieure sur des parois verticales et en surplomb. Ce type de surface oblige la personne à placer tout le poids du corps sur une prise à deux ou à trois doigts. Bander les doigts avant d’escalader peut aider à prévenir ce type de blessure, de même qu’un étirement approprié, un entraînement aux poids (pour augmenter la force) et du repos pour prévenir les blessures. (The American Journal of Sports Medicine 1995; 23 : 683)
L’escalade et la randonnée pédestre sont aussi des sports exigeants pour le dos. L’escalade nécessite beaucoup de mouvements de contorsion qu’on ne fait pas tous les jours. Des surfaces inégales et des sacs à dos surchargés contribuent à l’apparition de douleurs dans le bas du dos des randonneurs.
Planche à roulettes
Selon la American Academy of Pediatrics (AAP), « le nombre de jeunes de moins de 20 ans blessés par accident sur planche à roulettes est passé de 24 000 en 1994 à 51 000 en 1999. » (The Journal of Musculoskeletal Medicine 2002; 19 : 241)
Les enfants de moins de 10 ans ne devraient pas utiliser de planche à roulettes sans la supervision d’un adulte. Et les adeptes de tout âge devraient porter des protecteurs et pratiquer leur sport dans des endroits sûrs et éloignés de la circulation.
Bicyclette
Les blessures causées par les guidons dans l’abdomen entraînent l’hospitalisation de plus de 800 enfants aux États-Unis chaque année. (The Journal of Musculoskeletal Medicine 2002; 19 : 24)
Au Royal Children’s Hospital d’Australie, 32 enfants se sont présentés avec des lacérations ou des traumatismes abdominaux (à la suite de blessures par guidon) entre 1990 et 1995. Au nombre des blessures, il y avait des cas de traumatisme à la rate (9), au foie (4) et au pancréas (3), ainsi que des cas de contusions aux reins (2) et de perforation intestinale (3). Il y avait aussi trois cas de blessures urétrales et cinq cas de lacérations à la paroi abdominale et dans la région inguino-scrotale. (Aust N Z Surg 1997; 67 : 338-339)
Signalons que les chercheurs ont déterminé que l’absence d’ecchymoses n’est pas un indicateur fiable.
Comme on constate rarement des ecchymoses externes dans les cas de dommages graves aux organes internes, on peut en conclure que même si la vitesse à l'impact est relativement faible, la petite superficie en coupe à l’extrémité du guidon constitue un facteur important de blessure aux organes. » (Aust N Z J Surg 1997; 67 : 338 339)
Pour réduire les risques de blessure, ajouter du rembourrage sur toutes les bicyclettes de la famille. Et n’oubliez pas de porter un casque protecteur.
L’élongation musculaire est un autre danger pour les cyclistes adultes que l’on peut prévenir en s’échauffant d'abord et en développant graduellement une plus grande endurance. Ne vous attendez pas de parcourir 20 km sans dommages si votre routine de mise en forme ne com-porte que 10 minutes de bicyclette sta-tionnaire trois fois par semaine.
Attention au coup de soleil…
La peau, comme les muscles et les os, se font beaucoup malmener pendant l’été. Le principal coupable? Le soleil.
Pour protéger votre peau, appliquez un écran solaire, portez un chapeau et limiter le temps d’exposition. Et n’oubliez pas qu’on peut prendre un coup de soleil lors d’une balade en voiture. Pendant les longs voyages, appliquez un écran solaire sur vos bras et vos mains ou portez un chandail à manches longues.
…et à la déshydratation
N’attendez pas d’avoir soif pour prendre un verre d’eau.
Bien qu’elle soit de mise toute l'année, l’hydratation est encore plus importante pendant l’été. Veillez donc à avoir une bouteille d'eau en tout temps avec vous, surtout lorsque vous pratiquez les activités susmentionnées. Les étourdissements et la fatigue sont deux indicateurs sûrs de déshydratation.
Préférez la sécurité aux regrets
Peu importe vos plans pour l’été, que vous envisagiez la plongée ou le parachutisme, la sécurité doit être votre priorité. Prenez rendez-vous avec votre chiropraticien pour un examen physique pré-estival et demandez-lui un aperçu personnalisé des moyens de prévenir les blessures cet été.
Ah! C’est l’été et on se la coule douce… jusqu’à ce que l’on
soumette son dos à des cascades en ski nautique, l’on inflige un
coup de fouet à son cou en dévalant des montagnes russes ou
l’on stresse son corps tout entier en s’élançant dans le vide
accroché à un câble élastique.
Votre chiropraticien souhaite que chacun de ses patients
profite d’un été agréable et sécuritaire et évite les blessures.
Malheureusement, il y a autant d’occasions de se blesser qu’il
existe d’activités estivales
Même des blessures mineures peuvent avoir de graves conséquences. Lorsque la souplesse de la colonne vertébrale est restreinte ou que les vertèbres sont désali-gnées, il se développe ce que l’on appelle une subluxation vertébrale, un trouble que l’on associe à divers problèmes de santé tels que le syndrome du canal carpien, les maux de tête, les maux de dos, les coliques du nourrisson et les infections à l’oreille. L’ajustement chiropratique est une technique douce et efficace que le chiropraticien utilise pour corriger la subluxation vertébrale.
Poursuivez votre lecture pour découvrir comment certains sports d’été entraînent des subluxations vertébrales et des blessures connexes.
Ski nautique
L’une des blessures qu’on associe le plus souvent au ski nautique est une déchirure des muscles ischio-jambiers. En compa-rant les blessures de douze patients, les chercheurs ont découvert que « les blessures, bien qu’elles se produisent de diverses manières chez les skieurs, semblent avoir un mécanisme commun. Une posi-tion inadéquate du corps provoque une flexion forcée et sévère de la hanche tandis que le genou est maintenu en extension. » (The American Journal of Sports Medicine 1996; 24 : 130).
Sur les douze patients, six étaient des débutants. Il importe de signaler que
cinq d’entre eux se sont blessés alors qu’ils tentaient de faire un départ dans l’eau sur un ou deux skis. « Dans chaque cas, la personne avait essayé de se lever immédiatement sur un ou deux skis en maintenant leurs genoux en extension alors que le bateau accélérait. Cette position a fait descendre la pointe des skis sous la surface de l’eau, ce qui a entraîné une décélération soudaine des extrémités inférieures. L’élan continu généré par le câble a projeté rapidement le tronc vers l'avant, causant une flexion extrême des hanches. »
Le ski nautique peut également être néfaste pour le cou, les bras, les épaules et le dos.
Avant d’ajouter ce sport à votre liste d’activités estivales, parlez-en avec votre chiropraticien.
Parc d’attractions
Les montagnes russes et autres manèges trépidants peuvent provoquer un coup de fouet. On parle de coup de fouet lorsque la tête est soudainement projetée dans une direction (hyper-extension), puis dans la direction opposée (hyperflexion). Cette action provoque l’étirement et le déchirement de muscles, de ligaments et d’autres tissus souples. Les vertèbres cervicales peuvent aussi être blessées, entraînant alors une subluxation vertébrale ou une hernie discale.
Selon des chercheurs d’Angleterre, 43 % des patients souffriront de symptômes à long terme à la suite d’une blessure à la nuque par coup de fouet, pour laquelle aucun traitement conventionnel ne s’est révélé efficace. (Injury 1996; 27 : 643-645).
Voilà pour la mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que la chiropratique soulage les douleurs causées par le coup de fouet et corrige la subluxation vertébrale associée à une blessure par hyper-extension. Une étude rétrospective de 28 patients atteints d’un syndrome chronique de coup de fouet a révélé que 26 patients (93 %) avaient vu leur état s’améliorer à la suite d’un traitement chiropratique. (Injury 1996; 27 : 643-645)
Saut à l’élastique (bungee)
S’élancer du haut d’une falaise, d’un pont, d’une plate-forme ou de toute autre élévation, avec pour simple appareil un élastique attaché à vos chevilles, est un acte de courage véritable qui peut avoir de graves conséquences pour l’organisme.
Une étude réalisée en 1994 à un site de saut en bungee régi par une organisation professionnelle a révélé que 42 % des adeptes avaient eu une plainte médicale après avoir sauté d’une structure fixe de 130 pieds.
La subluxation vertébrale est souvent à la source des douleurs associées au bungee. Ce n’est pas le saut le problème. C’est la fin du saut qui provoque un désalignement des vertèbres, lorsque le corps arrive en bout de course et qu’il est soudainement propulsé vers le ciel. Pas surprenant que les vertèbres soient désalignées!
Escalade
Que vous optiez pour des installations intérieures ou une vraie montagne, l’escalade peut être un sport épuisant.
La blessure que l’on constate le plus souvent chez les adeptes est liée au surmenage « des membres supérieurs principalement. Les blessures sont plus fréquentes aux mains et aux poignets, à une prévalence de 50 % environ. » (The American Journal of Sports Medicine 1995; 23 : 683)
Cela est particulièrement vrai pour les personnes qui font de l’escalade intérieure sur des parois verticales et en surplomb. Ce type de surface oblige la personne à placer tout le poids du corps sur une prise à deux ou à trois doigts. Bander les doigts avant d’escalader peut aider à prévenir ce type de blessure, de même qu’un étirement approprié, un entraînement aux poids (pour augmenter la force) et du repos pour prévenir les blessures. (The American Journal of Sports Medicine 1995; 23 : 683)
L’escalade et la randonnée pédestre sont aussi des sports exigeants pour le dos. L’escalade nécessite beaucoup de mouvements de contorsion qu’on ne fait pas tous les jours. Des surfaces inégales et des sacs à dos surchargés contribuent à l’apparition de douleurs dans le bas du dos des randonneurs.
Planche à roulettes
Selon la American Academy of Pediatrics (AAP), « le nombre de jeunes de moins de 20 ans blessés par accident sur planche à roulettes est passé de 24 000 en 1994 à 51 000 en 1999. » (The Journal of Musculoskeletal Medicine 2002; 19 : 241)
Les enfants de moins de 10 ans ne devraient pas utiliser de planche à roulettes sans la supervision d’un adulte. Et les adeptes de tout âge devraient porter des protecteurs et pratiquer leur sport dans des endroits sûrs et éloignés de la circulation.
Bicyclette
Les blessures causées par les guidons dans l’abdomen entraînent l’hospitalisation de plus de 800 enfants aux États-Unis chaque année. (The Journal of Musculoskeletal Medicine 2002; 19 : 24)
Au Royal Children’s Hospital d’Australie, 32 enfants se sont présentés avec des lacérations ou des traumatismes abdominaux (à la suite de blessures par guidon) entre 1990 et 1995. Au nombre des blessures, il y avait des cas de traumatisme à la rate (9), au foie (4) et au pancréas (3), ainsi que des cas de contusions aux reins (2) et de perforation intestinale (3). Il y avait aussi trois cas de blessures urétrales et cinq cas de lacérations à la paroi abdominale et dans la région inguino-scrotale. (Aust N Z Surg 1997; 67 : 338-339)
Signalons que les chercheurs ont déterminé que l’absence d’ecchymoses n’est pas un indicateur fiable.
Comme on constate rarement des ecchymoses externes dans les cas de dommages graves aux organes internes, on peut en conclure que même si la vitesse à l'impact est relativement faible, la petite superficie en coupe à l’extrémité du guidon constitue un facteur important de blessure aux organes. » (Aust N Z J Surg 1997; 67 : 338 339)
Pour réduire les risques de blessure, ajouter du rembourrage sur toutes les bicyclettes de la famille. Et n’oubliez pas de porter un casque protecteur.
L’élongation musculaire est un autre danger pour les cyclistes adultes que l’on peut prévenir en s’échauffant d'abord et en développant graduellement une plus grande endurance. Ne vous attendez pas de parcourir 20 km sans dommages si votre routine de mise en forme ne com-porte que 10 minutes de bicyclette sta-tionnaire trois fois par semaine.
Attention au coup de soleil…
La peau, comme les muscles et les os, se font beaucoup malmener pendant l’été. Le principal coupable? Le soleil.
Pour protéger votre peau, appliquez un écran solaire, portez un chapeau et limiter le temps d’exposition. Et n’oubliez pas qu’on peut prendre un coup de soleil lors d’une balade en voiture. Pendant les longs voyages, appliquez un écran solaire sur vos bras et vos mains ou portez un chandail à manches longues.
…et à la déshydratation
N’attendez pas d’avoir soif pour prendre un verre d’eau.
Bien qu’elle soit de mise toute l'année, l’hydratation est encore plus importante pendant l’été. Veillez donc à avoir une bouteille d'eau en tout temps avec vous, surtout lorsque vous pratiquez les activités susmentionnées. Les étourdissements et la fatigue sont deux indicateurs sûrs de déshydratation.
Préférez la sécurité aux regrets
Peu importe vos plans pour l’été, que vous envisagiez la plongée ou le parachutisme, la sécurité doit être votre priorité. Prenez rendez-vous avec votre chiropraticien pour un examen physique pré-estival et demandez-lui un aperçu personnalisé des moyens de prévenir les blessures cet été.
