Le plaisir de la bicyclette débute avec la sécurité
La bicyclette, passeport sur deux roues pour la liberté et le plaisir, est aussi
populaire comme cadeaux des Fêtes de nos jours comme elle l’était il y a des
générations. Elle est peut-être un peu plus attrayante, un peu plus sophistiquée,
mais le design est essentiellement le même.
Toutefois, il existe un changement majeur, c’est l’emphase mise sur la sécurité
à bicyclette. Selon la Consumer Product Safety Commission, les accidents de
bicyclette donnent lieu annuellement à 764 251 blessures signalées,
représentant un coût de 13,2 millions de dollars.
Les blessures au visage et à la tête sont souvent associées aux accidents de
bicyclette de même que les blessures au dos et au cou. Même les petites
chutes déclenchent souvent une condition vertébrale appelée subluxation vertébrale qui se caractérise par un mouvement restreint et des vertèbres qui sont légèrement désalignées.
Les recherches scientifiques lient les subluxations vertébrales à une myriade de désordres tels que les maux de tête, la douleur au dos, une baisse des résultats sportifs, le syndrome du canal carpien et les infections de l’oreille. Les chiropraticiens corrigent les subluxations vertébrales par des manœuvres douces et efficaces appelées ajustements chiropratiques.
Les chiropraticiens traitent beaucoup de jeunes qui développent des subluxations vertébrales suite à des chutes de bicyclette.
Les accidents même mineurs peuvent avoir des ramifications à long terme sur la santé. C’est pourquoi il est primordial de prendre rendez-vous pour une évaluation chiropratique après tout accident.
À titre de spécialiste de la prévention, les chiropraticiens s’efforcent également d’enseigner aux cyclistes qu’en premier lieu, ils doivent éviter les accidents. C’est pourquoi les chiropraticiens fournissent aux patients et aux parents de l’information sur les recherches les plus récentes destinées à les garder à l’abri des dangers. Poursuivez votre lecture pour connaître les secrets pour rouler à bicyclette en toute sécurité.
Avant l’achat, faire ses devoirs
Il existe sur le marché plusieurs modèles de bicyclettes incluant les modèles sport, de randonnée, de course et les vélos cross (BMX), ces fameux vélos acrobatiques.
Dans le numéro du 16 mai 2001, l’American Family Physician mentionna que « Bien que les blessures subies par les cyclistes de tous âges en vélo de montagne représentent seulement 3,7 % de toutes les blessures à bicyclette, on rapporte que chaque année jusqu’à 51 % des cyclistes en vélo de montagne de loisir et 85 % en vélo de montagne de compétition subissent des blessures.
Les blessures en BMX surviennent généralement lorsque les cyclistes exécutent des sauts et lors de compétition, 6,3 % des cyclistes en BMX subissent des blessures. »
Lorsque vous achetez une bicyclette, pensez à l’âge de l’enfant et au secteur où il vit. Évitez les modèles qui favorisent les manœuvres casse-cou, particulièrement si vous habitez un quartier dont les rues sont très passantes.
Bien choisir le vélo
Si les manches d’un gilet sont un peu trop longues, il n’y a pas à en faire un drame. Si les mitaines sont un peu trop petites, les mains de votre jeune seront quand même au chaud, mais si une bicyclette est trop haute ou trop basse, il peut en résulter de graves blessures.
Particulièrement, une bicyclette qui ne convient pas à l’enfant contorsionne la colonne vertébrale de l’enfant déclenchant des subluxations vertébrales.
« N’achetez jamais ou ne permettez jamais l’utilisation d’une bicyclette en vous disant que l’enfant « grandira » Une enfant devrait être capable de toucher le sol confortablement lorsqu’il est assis sur la selle du vélo. Le tube horizontal du vélo doit se retrouver à au moins un pouce de l’entrejambe lorsque l’enfant enfourche le vélo les deux pieds bien à plat au sol. Votre enfant devrait être en mesure de rejoin-dre le guidon en tout confort lorsqu’il est sur la selle du vélo dans une position droite. » (Clinical Reference Systems 2000:159.)
N’oubliez pas d’ajuster le guidon.
La tête
Depuis une dizaine d’années, les recherches scientifiques ont prouvé que le port du casque est primordial pour prévenir les traumatismes crâniens.
Par exemple, les chercheurs ont évalué l’effet protecteur du casque chez un groupe de 3 390 cyclistes qui avaient subi un accident, par conséquent avec un risque de blessures à la tête. « Avec un groupe contrôle choisi dans la population en général à titre comparatif, on a prouvé que les casques offraient la protection dans 85 % des blessures à la tête et dans 88 % des blessures au cerveau. » (The Journal of the American Medical Association 1996;276:1968.)
Les experts s’entendent pour dire que permettre à un enfant de donner son avis sur l’achat d’un casque, par exemple, la couleur ou le graphisme sur le casque aidera à s’assurer qu’il le portera. Et les enfants seront disposés à porter le casque si maman et papa portent également le casque. Si le port du casque est inculqué en bas âge, il deviendra une seconde nature pour vos petits, tout comme boucler la ceinture de sécurité dans l’automobile.
Briller dans la nuit
La Consumer Product Safety Commission estime que rouler à bicyclette le soir venu est environ quatre fois plus risqué que de rouler le jour. En conséquence, un des moyens le plus efficace pour prévenir les blessures de bicyclette est d’empêcher votre jeune d’utiliser son vélo le soir.
Toutefois, durant la période où l’ensoleillement est de plus courte durée, les enfants un peu plus âgés doivent peut-être retourner à la maison à vélo au crépuscule à cause d’activités parascolaires, de la pratique d’un sport ou d’un travail d’après-midi. Si les circonstances obligent occasionnellement votre adolescent à utiliser son vélo le soir, investissez dans des vêtements réfléchissants et un système d’éclairage pour vélo.
Demander à votre chiropraticien des renseignements sur la prévention des blessures
À titre de spécialiste de la prévention, votre chiropraticien vous encourage à poser des questions et à devenir un participant actif dans les soins de santé de votre famille. Pour assurer la santé vertébrale de votre enfant, prenez rendez-vous pour votre enfant. Et n’oubliez pas de demander à votre docteur si vous pouvez aussi amener la bicyclette de votre enfant! En ce faisant, votre enfant peut enfourcher son vélo pendant que le docteur procède à l’examen de sa colonne vertébrale et à d’autres tests appropriés.
Avant de les laisser aller à bicyclette
Placer la liste de suggestions suivantes à la vue de toute la famille comme un rappel que la sécurité à bicyclette ne commence pas dans la rue, elle commence à la maison!
-- S’assurer que l’enfant porte le casque qui lui convient (ne jamais lui faire porter le casque d’un adulte.)
-- Vérifier les vêtements afin qu’aucune partie du vêtement ne se bloque dans les rayons ou les engrenages.
-- Vérifier ses pieds : pas de chaussures, pas de vélo. Des sandales, ce ne sont pas des « chaussures »!
-- Vérifier l’heure. Ne pas permettre à l’enfant de rouler à vélo le soir à moins que le vélo soit muni d’un système d’éclairage adéquat et qu’il porte des vêtements réfléchissants.
-- Réviser les règles de sécurité routière : rouler à la file indienne dans la circulation, observer les feux de circulation et la signalisation, regarder derrière avant de changer de voie et ne JAMAIS présumer que le conducteur d’une automobile vous verra ou arrêtera.
-- Effectuer une vérification visuelle du vélo, portant une attention particulière aux roues et aux rayons endommagés de même qu’au guidon. Si des réparations s’avèrent nécessaires, ne pas laisser partir l’enfant avant que le vélo ne soit en bonne condition.
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