Une alimentation saine pour vos enfants
Une alimentation saine est particulièrement importante pour les jeunes
enfants. La recherche scientifique révèle que le régime alimentaire des
enfants influence leurs risques futurs de plusieurs maladies incluant la
maladie d'Alzheimer, le cancer, les maladies du cœur, le diabète et
l'ostéoporose. Un nombre croissant de preuves indiquent également
que l'état nutritionnel d'un enfant a une influence directe sur son habileté
cognitive, sa durée d'attention et son rendement scolaire.
Malheureusement, la plupart des enfants ne consomment pas les
quantités adéquates d'aliments qui combattent la maladie. Sur 168
enfants d'âge préscolaire qui ont pris part à une étude d'une durée
d'une semaine, aucun des enfants ne consommait l'apport nutritif
recommandé de cinq portions de fruits et légumes par jour (The New
England Journal of Medicine 1991; 325:606-12).
Toutefois, encourager leurs jeunes enfants à manger sainement est
pour plusieurs parents une entreprise exigeante. Il est difficile de faire
face à la demande de bifurquer par le service à l'auto d'un resto
rapide sachant qu'un refus peut déclencher une crise de colère. Afin
d'aider les parents à sur-monter ce défi, le chiropraticien a dressé une
liste de sept conseils dont on a démontré qu'ils développaient
efficacement des habitudes alimentaires saines chez les jeunes enfants.
1. Voyez votre chiropraticien pour un conseil en nutrition
De plus, en prenant chaque mois une étape vers une meilleure nutrition, avec le temps, les patients bénéficient d'améliorations significatives de leur état de santé général et de leur niveau d'énergie – et apprennent à modifier les habitudes alimentaires de leur famille!
La nutrition est une composante clé d'un mode de vie orienté vers le bien-être. Être à jour avec l'avalanche de recherches en cours sur la nutrition peut être un défi.
En expliquant de façon claire et concise un sujet à la fois, les patients prennent connaissance des toutes dernières recherches – et apprennent comment séparer le vrai du faux lorsqu'on parle de nutrition.
De plus, en prenant chaque mois une étape vers une meilleure nutrition, avec le temps, les patients bénéficient d'améliorations significatives de leur état de santé général et de leur niveau d'énergie – et apprennent à modifier les habitudes alimentaires de leur famille!
2. Donnez l'exemple
Comme pour la plupart des sujets qui traitent des enfants, lorsqu'il s'agit de nutrition, les actes sont plus éloquents que la parole. Les experts sont d'accord pour dire que la seule stratégie la plus efficace pour les parents qui veulent pour leurs enfants un régime alimentaire sain est d'adopter eux-mêmes un régime alimentaire sain (Journal of the American Dietetic Association 1998; 11:1282-9).
Dans une analyse, les scientifiques de Boston University School of Medicine ont suivi 92 jeunes (âgés de 3 à 5 ans) durant six ans. Les résultats ont démontré que les enfants dont les parents surveillaient leur propre apport calorique ne développeraient probablement pas l'obésité. En contraste, les enfants dont les parents font volte face entre le régime alimentaire et l'alimentation compulsive avaient un haut risque de prendre trop de poids (Internatiional Journal of Obesity (2000; 24:1319-25).
Une autre étude s'est intéressée à 270 pères, 309 mères et 347 jeunes âgés de 15 ans. Tous les jeunes de 15 ans ont également choisi un ami pour participer à l'étude. Avec des données recueillies à l'aide de questionnaires, les enquêteurs ont trouvé que la famille, par opposition aux amis, joue un rôle beaucoup plus significatif pour développer de bonnes habitudes alimentaires (Preventive Medicine 1998; 27:645-56).
En plus de donner l'exemple en se nourrissant bien, il est aussi primordial pour les parents de démontrer une attitude saine face à l'alimentation.
Tout en insistant que manger avec modération est important, il est aussi essentiel d'éviter d'identifier certains aliments comme « bons » ou « mauvais .» Les parents qui associent un sentiment de culpabilité ou de négativisme à l'alimentation, ou « qui mangent en cachette », mangent de façon obsessionnelle, utilisent la nourriture comme une récompense ou une punition ou suivent constamment des régimes amaigrissants peuvent transmettre des habitudes désastreuses à leurs enfants – les préparant pour des troubles de l'alimentation à long terme. Alors, si vous êtes au prise avec des comportements alimentaires dangereux, demandez de l'aide avant que vous n'affectiez le bien-être à long terme de vos enfants – demandez à votre chiropraticien de vous recommandez un spécialiste qualifié en troubles de l'alimentation de votre communauté.
3. Créez un oasis nutritionnel
Vous êtes peut-être incapable de contrôler ce que les membres de votre famille mangent lorsqu'ils sont à l'extérieur de la maison, mais vous pouvez assurer que le régime alimentaire à la maison est le meilleur. Transformer votre maison en un oasis nutritionnel est fort simple : cessez d'acheter des aliments vides. Remplissez plutôt votre réfrigérateur et votre garde-manger d'aliments nutritifs. Ainsi, toute collation que prendra votre enfant sera une collation saine.
4. Changement pour l'heure du repas
Les psychologues ont depuis longtemps préconisé les repas en famille comme une puissante stratégie pour promouvoir la communication et l'esprit de famille tout en prévenant les conflits. Maintenant, une récente recherche révèle que les repas en famille peuvent aussi éloigner la maladie. Une analyse a recruté 8 677 filles et 7 525 garçons âgés de 9 à 14 ans. Les sujets ont répondu à un questionnaire relatant le nombre de repas pris en famille, l'apport alimentaire global et les facteurs de mode de vie.
Les résultats ont révélé que plus de la moitié des enfants de 9 ans partageaient le souper en famille. D'autre part, seulement un tiers des enfants de 14 ans participaient régulièrement aux repas en famille. En comparaison avec les enfants qui ne prenaient pas les repas en famille, ceux qui prenaient les repas en famille mangeaient plus de fruits, de légumes, de fibres, d'acide folique, de calcium, de fer et de vitamines B6, B12, C et E. Les enfants qui partageaient les repas en famille mangeaient aussi moins de gras saturés, d'aliments frits, de viandes transformées, de viandes rouges, de collations, de boissons gazeuses et d'aliments qui élèvent les taux de glycémie (Archives of Family Medicine 2000; 9:235-40).
Donc, vous savez que prendre les repas en famille est une bonne idée – mais avec les horaires chargés d'aujourd'hui, il est difficile d'atteindre cet objectif. Toutefois, même les familles les plus occupées peuvent faire des repas en famille une priorité. Comment? Premièrement, commencez lentement. Choisissez quelques repas par semaine que vous prendrez ensemble. (Même un repas par semaine est déjà beaucoup mieux qu'aucun repas en famille!) Au lieu d'établir vous-même le repas qui sera pris en famille, faites une réunion pour choisir à quel moment tous les membres de la famille peuvent s'engager à être présents. Si vos horaires ne permettent aucun repas en famille, pensez à vous lever une demi-heure plus tôt quelques jours par semaine pour partager le déjeuner.
Impliquez toute la famille dans la planification et la préparation des repas. Demandez à vos enfants de planifier un repas par semaine en utilisant des aliments sains. Encouragez-les à essayer de nouveaux aliments en planifiant des repas avec un thème qui met en valeur des mets de régions différentes ou de pays différents. Le partage des tâches de préparation et de nettoyage rend aussi les repas en famille moins fastidieux.
5. Leçon de vitamines
Désirez-vous enseigner la nutrition à vos enfants? Faites d'abord un peu de recherche – trouvez un manuel sur la nutrition à la librairie ou informez-vous auprès du personnel de votre clinique. Dressez une liste des vitamines et minéraux contenus dans les fruits et légumes les plus connus et des bienfaits de leurs valeurs nutritives spécifiques pour le bien-être physique. Apposez cette liste sur la porte de votre réfrigérateur et demandez à vos enfants de vérifier les avantages de certains aliments que vous préparez.
6. Offrez des aliments différents
La variété est la clé pour inciter les enfants à manger des fruits et des légumes. Ayez de l'imagination! Vos enfants peuvent lever le nez sur les pommes, les pois et le brocoli – mais ils peuvent se délecter d'aliments plus exotiques tels que les kiwis, les papayes ou les patates douces. Vous ne réussissez pas à faire manger de la laitue? Préparez une vinaigrette différente et qu'ils aimeront en mélangeant de l'huile d'olive avec du vinaigre de fraise.
7. N'abandonnez pas !
Les enfants refusent souvent certains aliments dans le but de s'affirmer – et non parce qu'ils n'aiment pas le mets. Ne forcez jamais un enfant à manger un aliment qu'il n'aime pas. Après quel-ques semaines ou quelques mois, présentez à nouveau aux enfants les aliments qu'ils ont refusés. Rappelez-vous les occasions où vous avez changé d'avis au sujet de certaines préférences alimentaires et faites savoir clairement qu'ils peuvent très bien changer d'avis.
Utilisez du renforcement positif – évitez de réprimander les enfants lorsqu'ils ne font pas des choix judicieux. Inondez-les plutôt de messages positifs lorsqu'ils choisissent des aliments nutritifs. Le plus important de tout, soyez patient. Les habitudes alimentaires des enfants changent lentement – mais si vous donnez l'exemple, si offrez des aliments nutritifs et que vous vous attaquez à la situation avec amour et respect, les habitudes alimentaires de vos enfants changeront éventuellement.
Une alimentation saine est particulièrement importante pour les jeunes
enfants. La recherche scientifique révèle que le régime alimentaire des
enfants influence leurs risques futurs de plusieurs maladies incluant la
maladie d'Alzheimer, le cancer, les maladies du cœur, le diabète et
l'ostéoporose. Un nombre croissant de preuves indiquent également
que l'état nutritionnel d'un enfant a une influence directe sur son habileté
cognitive, sa durée d'attention et son rendement scolaire.
Malheureusement, la plupart des enfants ne consomment pas les
quantités adéquates d'aliments qui combattent la maladie. Sur 168
enfants d'âge préscolaire qui ont pris part à une étude d'une durée
d'une semaine, aucun des enfants ne consommait l'apport nutritif
recommandé de cinq portions de fruits et légumes par jour (The New
England Journal of Medicine 1991; 325:606-12).
Toutefois, encourager leurs jeunes enfants à manger sainement est
pour plusieurs parents une entreprise exigeante. Il est difficile de faire
face à la demande de bifurquer par le service à l'auto d'un resto
rapide sachant qu'un refus peut déclencher une crise de colère. Afin
d'aider les parents à sur-monter ce défi, le chiropraticien a dressé une
liste de sept conseils dont on a démontré qu'ils développaient
efficacement des habitudes alimentaires saines chez les jeunes enfants.
1. Voyez votre chiropraticien pour un conseil en nutrition
De plus, en prenant chaque mois une étape vers une meilleure nutrition, avec le temps, les patients bénéficient d'améliorations significatives de leur état de santé général et de leur niveau d'énergie – et apprennent à modifier les habitudes alimentaires de leur famille!
La nutrition est une composante clé d'un mode de vie orienté vers le bien-être. Être à jour avec l'avalanche de recherches en cours sur la nutrition peut être un défi.
En expliquant de façon claire et concise un sujet à la fois, les patients prennent connaissance des toutes dernières recherches – et apprennent comment séparer le vrai du faux lorsqu'on parle de nutrition.
De plus, en prenant chaque mois une étape vers une meilleure nutrition, avec le temps, les patients bénéficient d'améliorations significatives de leur état de santé général et de leur niveau d'énergie – et apprennent à modifier les habitudes alimentaires de leur famille!
2. Donnez l'exemple
Comme pour la plupart des sujets qui traitent des enfants, lorsqu'il s'agit de nutrition, les actes sont plus éloquents que la parole. Les experts sont d'accord pour dire que la seule stratégie la plus efficace pour les parents qui veulent pour leurs enfants un régime alimentaire sain est d'adopter eux-mêmes un régime alimentaire sain (Journal of the American Dietetic Association 1998; 11:1282-9).
Dans une analyse, les scientifiques de Boston University School of Medicine ont suivi 92 jeunes (âgés de 3 à 5 ans) durant six ans. Les résultats ont démontré que les enfants dont les parents surveillaient leur propre apport calorique ne développeraient probablement pas l'obésité. En contraste, les enfants dont les parents font volte face entre le régime alimentaire et l'alimentation compulsive avaient un haut risque de prendre trop de poids (Internatiional Journal of Obesity (2000; 24:1319-25).
Une autre étude s'est intéressée à 270 pères, 309 mères et 347 jeunes âgés de 15 ans. Tous les jeunes de 15 ans ont également choisi un ami pour participer à l'étude. Avec des données recueillies à l'aide de questionnaires, les enquêteurs ont trouvé que la famille, par opposition aux amis, joue un rôle beaucoup plus significatif pour développer de bonnes habitudes alimentaires (Preventive Medicine 1998; 27:645-56).
En plus de donner l'exemple en se nourrissant bien, il est aussi primordial pour les parents de démontrer une attitude saine face à l'alimentation.
Tout en insistant que manger avec modération est important, il est aussi essentiel d'éviter d'identifier certains aliments comme « bons » ou « mauvais .» Les parents qui associent un sentiment de culpabilité ou de négativisme à l'alimentation, ou « qui mangent en cachette », mangent de façon obsessionnelle, utilisent la nourriture comme une récompense ou une punition ou suivent constamment des régimes amaigrissants peuvent transmettre des habitudes désastreuses à leurs enfants – les préparant pour des troubles de l'alimentation à long terme. Alors, si vous êtes au prise avec des comportements alimentaires dangereux, demandez de l'aide avant que vous n'affectiez le bien-être à long terme de vos enfants – demandez à votre chiropraticien de vous recommandez un spécialiste qualifié en troubles de l'alimentation de votre communauté.
3. Créez un oasis nutritionnel
Vous êtes peut-être incapable de contrôler ce que les membres de votre famille mangent lorsqu'ils sont à l'extérieur de la maison, mais vous pouvez assurer que le régime alimentaire à la maison est le meilleur. Transformer votre maison en un oasis nutritionnel est fort simple : cessez d'acheter des aliments vides. Remplissez plutôt votre réfrigérateur et votre garde-manger d'aliments nutritifs. Ainsi, toute collation que prendra votre enfant sera une collation saine.
4. Changement pour l'heure du repas
Les psychologues ont depuis longtemps préconisé les repas en famille comme une puissante stratégie pour promouvoir la communication et l'esprit de famille tout en prévenant les conflits. Maintenant, une récente recherche révèle que les repas en famille peuvent aussi éloigner la maladie. Une analyse a recruté 8 677 filles et 7 525 garçons âgés de 9 à 14 ans. Les sujets ont répondu à un questionnaire relatant le nombre de repas pris en famille, l'apport alimentaire global et les facteurs de mode de vie.
Les résultats ont révélé que plus de la moitié des enfants de 9 ans partageaient le souper en famille. D'autre part, seulement un tiers des enfants de 14 ans participaient régulièrement aux repas en famille. En comparaison avec les enfants qui ne prenaient pas les repas en famille, ceux qui prenaient les repas en famille mangeaient plus de fruits, de légumes, de fibres, d'acide folique, de calcium, de fer et de vitamines B6, B12, C et E. Les enfants qui partageaient les repas en famille mangeaient aussi moins de gras saturés, d'aliments frits, de viandes transformées, de viandes rouges, de collations, de boissons gazeuses et d'aliments qui élèvent les taux de glycémie (Archives of Family Medicine 2000; 9:235-40).
Donc, vous savez que prendre les repas en famille est une bonne idée – mais avec les horaires chargés d'aujourd'hui, il est difficile d'atteindre cet objectif. Toutefois, même les familles les plus occupées peuvent faire des repas en famille une priorité. Comment? Premièrement, commencez lentement. Choisissez quelques repas par semaine que vous prendrez ensemble. (Même un repas par semaine est déjà beaucoup mieux qu'aucun repas en famille!) Au lieu d'établir vous-même le repas qui sera pris en famille, faites une réunion pour choisir à quel moment tous les membres de la famille peuvent s'engager à être présents. Si vos horaires ne permettent aucun repas en famille, pensez à vous lever une demi-heure plus tôt quelques jours par semaine pour partager le déjeuner.
Impliquez toute la famille dans la planification et la préparation des repas. Demandez à vos enfants de planifier un repas par semaine en utilisant des aliments sains. Encouragez-les à essayer de nouveaux aliments en planifiant des repas avec un thème qui met en valeur des mets de régions différentes ou de pays différents. Le partage des tâches de préparation et de nettoyage rend aussi les repas en famille moins fastidieux.
5. Leçon de vitamines
Désirez-vous enseigner la nutrition à vos enfants? Faites d'abord un peu de recherche – trouvez un manuel sur la nutrition à la librairie ou informez-vous auprès du personnel de votre clinique. Dressez une liste des vitamines et minéraux contenus dans les fruits et légumes les plus connus et des bienfaits de leurs valeurs nutritives spécifiques pour le bien-être physique. Apposez cette liste sur la porte de votre réfrigérateur et demandez à vos enfants de vérifier les avantages de certains aliments que vous préparez.
6. Offrez des aliments différents
La variété est la clé pour inciter les enfants à manger des fruits et des légumes. Ayez de l'imagination! Vos enfants peuvent lever le nez sur les pommes, les pois et le brocoli – mais ils peuvent se délecter d'aliments plus exotiques tels que les kiwis, les papayes ou les patates douces. Vous ne réussissez pas à faire manger de la laitue? Préparez une vinaigrette différente et qu'ils aimeront en mélangeant de l'huile d'olive avec du vinaigre de fraise.
7. N'abandonnez pas !
Les enfants refusent souvent certains aliments dans le but de s'affirmer – et non parce qu'ils n'aiment pas le mets. Ne forcez jamais un enfant à manger un aliment qu'il n'aime pas. Après quel-ques semaines ou quelques mois, présentez à nouveau aux enfants les aliments qu'ils ont refusés. Rappelez-vous les occasions où vous avez changé d'avis au sujet de certaines préférences alimentaires et faites savoir clairement qu'ils peuvent très bien changer d'avis.
Utilisez du renforcement positif – évitez de réprimander les enfants lorsqu'ils ne font pas des choix judicieux. Inondez-les plutôt de messages positifs lorsqu'ils choisissent des aliments nutritifs. Le plus important de tout, soyez patient. Les habitudes alimentaires des enfants changent lentement – mais si vous donnez l'exemple, si offrez des aliments nutritifs et que vous vous attaquez à la situation avec amour et respect, les habitudes alimentaires de vos enfants changeront éventuellement.
