Pourquoi votre nouveau-né doit-il recevoir une évaluation chiropratique?


Comme maman d’un nouveau-né, vous vous posez mille et une questions. Tous les bébés
pleurent-ils ainsi ou est-ce seulement le mien? Est-ce que mon bébé est tout simplement
actif ou hyperactif? Et pourquoi mon bébé ne dort-il pas la nuit?


Bien que le sommeil perturbé chez les nouveau-nés soit souvent considéré comme « normal »,
les recherches démontrent que ces symptômes peuvent être en rapport avec une condition
vertébrale sous-jacente déclenchée par un traumatisme au cours de l’accouchement.



Selon les études scientifiques, les examens physiques révèlent que 95 % des bébés
démontrant des symptômes de sommeil perturbé présentent des anomalies vertébrales. Particulièrement, ils souffrent d’une condition appelée subluxation vertébrale qui se caractérise par un mouvement vertébral restreint ou endroits de la colonne vertébrale où les os (vertèbres) sont légèrement désalignés.


La bonne nouvelle est que les chiropraticiens sont des spécialistes pour détecter et corriger les subluxations vertébrales et pour prévenir les conditions associées au traumatisme au cours de l’accouchement tels que les coliques et le sommeil perturbé.


Traumatisme au cours de l’accouchement : épidémie mal connue

Les soins chiropratiques durant la grossesse diminuent les douleurs lombaires de la maman et réduisent de 50 à 60 % la durée du travail (Chiropratic Pediatric and Prenatal Reference Manual 1992:196).

Les ajustements chiropratiques spécifiques gardent le bassin bien aligné rendant ainsi l’accouchement plus rapide et plus facile.

Les ajustements chiropratiques spécifiques gardent le bassin bien aligné rendant ainsi l’accouchement plus rapide et plus facile.

Bien que la chiropratique réduise la durée du travail, le bébé fait encore face à un parcours assez difficile.

« La naissance, même naturelle et dans des conditions dirigées, est potentiellement traumatisante », explique Abraham Towbin, M.D., un expert en santé infantile. (Develop Med Child Neurol 1969;11:54-68).

On évalue que le traumatisme au cours de l’accouchement se situe entre la sixième et la dixième cause de mortalité infantile. Il est souvent mal rapporté et souvent mal diagnostiqué (Pediatric Neurosci 1989;15:237-256).

Au début des années 90, un groupe de chercheurs a révisé les études disponibles portant sur le traumatisme au cours de l’accouchement pour leur qualité et leur validité. Ils en sont venus à la conclusion qu’on ne parle pas assez du traumatisme au cours de l’accouchement et par conséquent, n’est pas suffisamment traité.

Les chercheurs s’entendent également pour dire que d’autres études sont nécessaires. De plus, ils soutiennent que les procédures de manipulation du système neuro-musculosquelettique telles que les techniques utilisées par votre chiropraticien pourraient être très bénéfiques pour plusieurs patients ne recevant pas présentement ces soins (Manipulative Physiol Ther 1993;16:537-43).


Les os occipitaux

Pour comprendre ce qui se passe lors de la naissance, il est important en premier lieu de considérer le développement du fœtus. La première structure visible dans un embryon qui se développe est le chorde dorsale qui deviendra le cerveau et la moelle épinière. Pour protéger cette formation vitale, la colonne vertébrale émerge autour de la chorde dorsale. Éventuellement, tous les organes du corps se développent des prolongements de ces premières structures. Alors, même aux premières étapes de la vie, l’importance du cerveau et de la moelle épinière est évidente.

L’os à la base du cerveau par lequel sort la moelle épinière et descend dans la colonne vertébrale, consiste en quatre segments séparés appelés les os occipitaux. À la naissance, ces segments sont séparés et mobiles – reliés par une couche résistante et protectrice de tissus conjonctifs.

Les forces de compression d’une naissance naturelle peuvent désaligner légèrement les os occipitaux. Si ces désalignements ne sont pas corrigés, il peut en résulter une distorsion crânienne pour le reste de la vie. Certains experts émettent l’hypothèse que cette distorsion peut entraver le débit du liquide cérébro-spinal qui à son tour perturbe l’approvisionnement de nutriments vitaux au système nerveux central.


Le processus normal de la naissance

Durant une naissance normale, la tête du bébé passe à travers le bassin maternel. Afin de traverser ce passage, la tête de l’enfant doit subir une série de mouvements spécifiques.

• Le cou fléchit vers l’avant afin que la tête s’engage dans le bassin.
• La tête et le cou font une rotation d’un côté pour se frayer un chemin dans le bassin.
• Le cou fléchit vers l’arrière afin que la tête puisse finalement sortir de la filière pelvigénitale.

Une force d’environ 40 à 70 livres est exercée sur la tête et le cou d’un nouveau-né durant l’accouchement. Cela force les articulations vertébrales dans la partie supérieure du cou, appelées articulations cervicales, plus particulièrement l’articulation entre la tête et le cou du bébé. Une étude semble indiquer une corrélation entre l’instabilité de cette articulation spécifique et la mort subite du nourrisson (J of Chiropratic Researach and Clinical Investigation 1991;7:33). Ces observations ont corroboré les observations d’autres chercheurs (Am J Dis Child 1979;133:30) qui semblent indiquer que l’instabilité de cette articulation pourrait être également un facteur pour d’autres conditions.

Et ce n’est que le début. Un autre chercheur a abordé la signification clinique de blessures de la moelle épinière et du tronc cérébral à la naissance, notant que tel dommage est souvent latent et non diagnostiqué (Develop Med Child Neurol 1969;11:54).


Méthodes modernes de naissance

Les méthodes modernes de naissance telles que le travail en position couchée sur le dos (lithotomique) sans l’avantage de la gravité, le recours à l’épidurale qui engourdit le besoin de pousser de la mère et les naissances provoquées à l’aide de pitocin augmentent les probabilités de l’utilisation d’instruments incluant la ventouse obstétricale et les forceps.

Les instruments permettent au médecin d’exercer une plus grande force sur la tête du bébé pour le faire sortir. Cette force peut s’élever jusqu’à 90 à 140 livres. L’utilisation de forceps peut causer une fracture du crâne, une hémorragie et un manque d’oxygène lesquels peuvent déclencher une paralysie cérébrale ou un Q.I. plus faible. Et en dernier lieu, l’utilisation de forceps augmente considérablement le risque de subluxation vertébrale au niveau du cou.

Les forceps, utilisés incorrectement, peuvent aussi donner lieu à une blessure à l’œil. Une étude à l’University Hospital of Wales, Cardiff, comprenait 133 bébés nés avec utilisation de forceps et 133 bébés contrôles nés sans instrument. « Un œdème de la paupière et de multiples traumatismes extérieurs mineurs sont survenus chez 52 et 22 bébés respectivement dans le groupe de bébés nés avec instrument et chez 13 et 8 bébés respectivement dans le groupe contrôle » (Br J Obstet Bynaecol 1992;99:132-4).


La chiropratique pour vous venir en aide

Pour toutes les raisons énumérées plus haut et plus encore, il est essentiel de parer très tôt aux traumatismes au cours de l’accouchement.

L’idéal serait qu’un chiropraticien évalue un nouveau-né quelques heures après sa naissance. Si les subluxations vertébrales ne sont pas vérifiées, elles créent une interférence à l’équilibre normal du corps. Lorsque que cela se produit, le problème existe non seulement à l’endroit de la blessure mais aussi ailleurs dans la colonne vertébrale puisque le reste du corps compense. Cela met en place un processus destructif de la colonne vertébrale qui peut hanter le bébé pour le reste de ses jours.

Les chiropraticiens corrigent les subluxations vertébrale par des manœuvres sûres et efficaces appelées ajustements chiropratiques. Des techniques d’une extrême douceur spécialement destinées pour les nouveau-nés sont utilisées. La plupart des parents sont étonnés de la douceur de ces techniques.

En moyenne, la pression requise pour un ajustement à un nouveau-né représente quelques onces ou livres de force comparativement aux 40 à 70 libres exercés durant la naissance.


C’est un peu à l’étroit

Tout compte fait, naître est un dur travail! À bien des égards, c’est comme sortir par la bouche d’un canon. Heureusement, notre mémoire oublie les poussées, les efforts, les torsions et les retournements. Toutefois, notre corps « se souvient » du traumatisme au cours de l’accouchement.

Donner à votre enfant le cadeau de la vie ne se termine pas à la naissance. Après que votre petit voyageur aura complété son périple dans un nouveau monde, appelez votre chiropraticien et prenez rendez-vous. C’est un des plus beaux cadeaux que vous puissiez offrir à votre enfant.