La saine vérité sur les médicaments en vente libre


Un nombre aberrant d’Américains font un usage abusif et excessif d’analgésiques sous surveillance
pharmaceutique et ce, sans en connaître les effets secondaires dangereux. C’est l’une des
conclusions publiées récemment dans un rapport de la National Consumers League.

Ce rapport, fort médiatisé, confirme enfin ce que les chiropraticiens affirment depuis longtemps :
les analgésiques non prescrits sont loin d’être aussi sécuritaires qu’on le croit. C’est pour cette
raisonque votre chiropraticien s’est engagé à révéler aux patients et à la communauté la vérité
qui se cache derrière ces médicaments populaires. Poursuivez votre lecture pour en savoir
davantage sur le nouveau rapport et les risques associés aux médicaments vendus sans ordonnance.


Qui a participé à l’analyse?

Il s’agit de l’un des plus gros sondages d’opinion jamais réalisés sur la question des analgésiques sans ordonnance. Un échantillon représentatif de 4 263 Américains âgés de plus de 18 ans y a participé. Dans le but d’obtenir des résultats qui reflètent fidèlement l’ensemble de la population, les chercheurs ont pondéré les résultats en regard de facteurs comme l’âge, le sexe, la race et le niveau de scolarité. À la lumière de ces calculs, « on peut affirmer avec une certitude quasi absolue que les résultats ont une précision statistique de plus ou moins 1,5 point de pourcentage par rapport aux résultats qu’on aurait obtenu si toute la population adulte avait été interrogée. »

Que révèlent les résultats?

Les résultats du sondage mettent au jour des statistiques effrayantes. Par exemple :

-- Un taux élevé de 84 % d’adultes ont consommé des médicaments sans ordonnance au cours de la dernière année. Ce chiffre équivaut à 175 millions d’adultes à l’échelle nationale.

-- Un taux effarant de 80 % n’ont jamais discuté des dangers possibles associés aux médicaments sans ordonnance avec un fournisseur de soins de santé ou un pharmacien.

-- Un taux alarmant de 44 % de répondants qui ont dit consommer des analgésiques sans prescription ont admis avoir dépassé la dose recommandée.

-- La moitié ont aussi dit ne pas être préoccupés par les effets secondaires possibles.

-- Quelque 45 % estimaient qu’il est plus important de contrôler la douleur, peu importe le risque.

-- À peine 16 % de répondants lisent l’étiquette de sécurité apposée sur le produit.

-- Quarante-cinq pour cent des gens qui prennent des médicaments sans ordonnance croient à tort qu’il n’est pas dangereux de mélanger des analgésiques.

-- Trente-quatre pour cent des répondants prenant un médicament en vente libre croient à tort qu’il n’est pas dangereux de mélanger un analgésique sans ordonnance à un médicament sur ordonnance.

Comment expliquer cette méconnaissance des risques?

Même si beaucoup de districts scolaires ont intégré à leur programme des cours sur les dangers des drogues illicites, très peu organisent des discussions sur les effets secondaires des médicaments vendus sans ordonnance. Cette information n’est généralement pas fournie par les parents et les professionnels de la santé. Résultat : la population ne connaît pas les risques réels des analgésiques sans ordonnance – ni les bienfaits des solutions naturelles.

« Il ressort clairement des résultats que les consommateurs sont très
mal renseignés au sujet des risques, explique Linda Golodner, présidente de la National Consumers League. Ils courent un danger en demeurant inconscients des risques qu’ils prennent en consommant ces produits.


D’où vient cette mésinformation?

Malheureusement, cette mésinformation est largement attribuable à la propagande faite par les professionnels de la santé qui sont eux-mêmes mal renseignés sur les risques possibles. Toute cette confusion découle en partie des sources d’information des fournisseurs de soins de santé.

Par exemple, un rapport publié récemment montre que les médecins se fondent sur l’information fournie par les sociétés pharmaceutiques lorsqu’ils recommandent un nouveau médicament – et non sur des données de recherche. Selon une analyse réalisée auprès de 107 omnipraticiens en Angleterre, l’information des sociétés pharmaceutiques est en effet le facteur déterminant. En particulier, 70 % des médecins qui ont rencontré des représentants ont dit croire que les informations obtenues étaient exactes en général, même si la recherche réfute cette croyance. En comparaison, seulement 17 % des répondants interrogés ont cité des revues scientifiques révisées par des pairs comme facteur d’influence (Family Practice 2003; 20 : 61-68).


Y a-t-il du vrai dans la publicité?

Nous avons probablement tous vu les affiches publicitaires convaincantes endossées par des célébrités qui dépeignent les médicaments sans ordonnance comme étant sécuritaires – et qui les recommandent aveuglément pour soulager les maux et les douleurs les plus bénins.

Selon un rapport publié dans le New England Journal of Medicine, l’industrie pharmaceutique a dépensé en 2000 quelque 2,5 milliards de dollars en publicité s’adressant directement aux consommateurs : une hausse sensible depuis les dernières années. Le même numéro de cette revue réputée présentait également un article expliquant que la plupart de ces publicités sont trompeuses (New England Journal of Medicine 2002; 346 : 498).

La raison de cette hausse marquée? La publicité sur les médicaments sans ordonnance fonctionne : les consommateurs achètent ces produits plus que jamais.


Notre culture de « pensée magique » est-elle à blâmer?

La société moderne recherche la gratification instantanée. Et ce phénomène est des plus évidents dans notre consommation de médicaments sans ordonnance. Au lieu de voir
la douleur et les symptômes comme le signe d’un problème sous-jacent qui nécessite notre attention, il est tentant et beaucoup plus facile de masquer les symptômes avec des médicaments – et cela convient parfaitement à notre mode de vie en accéléré.

« Les résultats de notre sondage sont décourageants, mais ils viennent confirmer nos soupçons quant au comportement des personnes qui souffrent. Trop souvent, les consommateurs veulent simplement que la douleur disparaisse, alors ils dépassent la posologie recommandée et ne discutent pas avec leur médecin des risques possibles, explique Golodner. Mais le fait qu’un médicament soit vendu sans ordonnance n’atteste pas de son innocuité. »


Quels sont les risques véritables?

Vous croyez que les médicaments en vente libre sont inoffensifs? Regardez-y de plus près. Avant de courir à l’armoire à pharmacie la prochaine fois que vous aurez des douleurs, réfléchissez à ce qui suit :

-- Chaque année, 16 500 décès sont attribués à la catégorie des médicaments sans ordonnance appelés anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), dans laquelle on retrouve des médicaments populaires comme Motrin®, Aleve®, Advil® et Bayer®.

-- Chaque année, 103 000 personnes sont hospitalisées à la suite de complications associées aux AINS.

-- Les AINS (autres que l’aspirine à faible dose) doublent les risques de défaillance cardiaque, qui compte pour près de 19 % des admissions à l’hôpital. Et les gens ayant des antécédents de cardiopathies qui prennent des AINS font augmenter de plus de 10 fois les risques de défaillance, comparativement aux sujets de contrôle (Archives of Internal Medicine 2000; 160 : 777-784).

-- La consommation de médicaments en vente libre est étroitement liée à des troubles gastro-intestinaux. La consommation d’AINS peut faire tripler les risques d’ulcères d’estomac.

-- La consommation d’AINS pendant la grossesse augmente sensiblement les risques de fausse couche (British Medical Journal 2001; 322 : 266-270).

-- Autres effets secondaires des analgésiques en vente libre : étourdissements, éruption cutanée, aigreurs, douleurs abdominales, ballonnement, indigestion, constipation, hémorragie rectale, céphalée, hypertension artérielle, flatulences, diarrhée, nervosité, irritabilité, vomissements et maux d'estomac.


Puis-je obtenir les résultats du sondage?

Pour télécharger une copie du sondage, OTC Pain Meds: What Helps, What Hurts, visitez le site Web de la National Consumers League www.nclnet.org . Vous pouvez également commander la brochure en téléphonant au 1 (866) 216-2316.


La chiropratique : une solution de rechange naturelle

Le chiropraticien encourage ses patients à revoir leur consommation de médicaments sans ordonnance et à prévenir la maladie en adoptant le mode de vie chiropratique. Les techniques de réduction du stress, l’activité physique, une saine alimentation, des relations épanouissantes et des passe-temps enrichissants sont autant de moyens proposés pour retrouver rapidement la vitalité.

Cette approche révolutionnaire axée sur le mieux-être s’attache entre autres à découvrir les causes possibles de la maladie avant qu’elle ne commence à faire des ravages. Ce processus d’identification comporte des examens chiropratiques réguliers, pendant lesquels le patient reçoit des conseils. Ces examens permettent également de vérifier la colonne vertébrale en vue de déceler des signes de subluxation vertébrale.

La subluxation vertébrale se traduit par une restriction de la mobilité de la colonne vertébrale ou un désalignement des vertèbres. Outre les maux de dos et les céphalées, une myriade d’affections sont associées à la subluxation vertébrale, dont la maladie de Parkinson, l'asthme, les infections aux oreilles et les coliques du nourrisson. Des recherches préliminaires montrent également que la subluxation vertébrale peut faire entrave au système nerveux et à la fonction immunitaire. Les chiropraticiens corrigent et préviennent la subluxation vertébrale à l'aide d’une technique douce et efficace appelée ajustement chiropratique.