Entorse lombaire

Témoignage 1

Mi-octobre 1996, presque du jour au lendemain, j’ai été saisie d’un terrible mal au bas du dos. J’avais tellement mal que je n’arrivais pas à dormir plus d'une heure par nuit, je marchais avec difficulté et m’asseoir plus de 10 minutes m’était impossible.

Je me suis présentée à la clinique du Dr André Paris; je faisais une entorse lombaire, j’avais le bassin déplacé et les muscles fessiers avec une force rendue à zéro. Devant la gravité du cas, il m’a dit de rester couchée en permanence, prescrit des exercices d’assouplissement, à mon rythme, et sans forcer, en plus de 3 traitements par semaine. Par la suite, on a rétabli l’équilibre du basin avec une talonnette sous le pied gauche.

J’ai suivi les conseils du Dr Paris à la lettre tout le temps nécessaire. Je suis restée couchée 21/2 mois, je n’ai jamais manqué un rendez-vous et en plus j’ai choisi de ne pas prendre d’anti-inflammatoire. J’ai su garder le moral. Le Dr Paris m’avait assuré que je guérirais si je faisais ce qu’il me disait et je l’ai cru.

Cela a été vrai car je suis redevenue fonctionnelle. Il m’a cependant dit que ce serait long, sans préciser le temps que cela prendrait. Jamais je n’ai senti la moindre inquiétude chez-lui, il m’a toujours encouragée, a toujours répondu à mes nombreuses questions avec beaucoup de patience. Il m’a expliqué et répété le déroulement de la guérison, la convalescence, la nature du mal, la normalité des rechutes ainsi qu'une guérison en dents de scie, avec des hauts et des bas.

Ce que j’ai omis de dire, c’est qu’en 1992, j’avais eu quelques traitements (à ce moment-là, je voyais un autre chiro) mais dès que j’ai senti un mieux-être après quelques traitements, j’ai tout arrêté. Début 1996, crise sciatique, même chose, quelques traitements et on continue notre routine; j’ai fait à ces moments-là comme beaucoup de personnes, j’ai pensé que c’était correct et que ça allait revenir tout seul.

Nous avons découvert, le Dr Paris et moi, que bien des années auparavant, j’avais fait une grave chute. Mon corps étant de constitution solide avait encaissé le coup et s’était organisé pour fonctionner tout croche, mais un beau jour, le corps ne veut plus s’arranger et il craque. Si, en 1992, je m’étais fait traiter au lieu de prendre ça à la légère, je n’en serais jamais arrivée en 1996 avec une si grande incapacité.

Comme le Dr Paris l’avait dit, ç'a été long. J’ai recommencé doucement à fonctionner ½ heure assise, 1 heure couchée et lentement les moments assis, debout ou à travailler ont été plus longs que les moments où j’étais obligée de rester couchée. Aujourd’hui, je suis capable de faire des journées complètes. Il m’arrive encore parfois d’avoir mal, mais je vais en traitement et tout de suite et ça se replace. Depuis, j’ai pris de bonnes habitudes dans la façon de me pencher, d’entrer dans l’auto, de m’asseoir et de travailler et, en plus, je fais de exercices d’assouplissement. Jamais je ne serais revenue à la santé si je n’avais pas écouté. En plus, je sens un regain d’énergie. Grâce aux soins du Dr Paris, à ses encouragements et sa bonne humeur, j’ai su garder le moral. Jamais je n’oublierai ce qu’il a fait pour moi. Il ne m’a non seulement traité les vertèbres, il a su, par son professionnalisme, son écoute et sa patience faire que je puisse m’en sortir malgré la gravité de mon cas. J’ai senti et vu à quel point ses patients sont importants pour lui. Je ne dois pas oublier de parler de l’excellent travail de ses deux assistantes: elles aussi, par leur attitude patiente et encourageante, m’ont aidée.

Je conclurai en résumant : -Écouter son corps ;

-Suivre parfaitement les conseils du chiropraticien;

-Persévérer;

-Croire de toutes ses forces en la guérison.

B. Sylvest

Témoignage 2

ML femme de 64 ans


Voulez vous partager votre expérience chiropratique avec d’autres patients afin de soutenir leur cheminement vers une meilleure santé? Décrivez-nous comment les soins chiropratiques ont changé votre vie et celle de votre famille!

Dans quel état était votre santé en général avant de consulter un chiropraticien et souffriez-vous d’un problème en particulier?

Je suis un bébé qui pesait 4lbs à ma naissance. De plus, on a utilisé des forceps. Ma mère, était petite 4' 10", pesait à peine 80lbs. J’ai été un bébé qui pleurait beaucoup avec beaucoup d’otite. J’ai même perdu l’oreille gauche, nerf auditif et sensoriel, sans vie. Souventes fois, durant mon enfance, je me plaignais du mal au cou. Puis petit à petit, vers l’adolescence, ont débuté des entorses lombaires. Le médecin diagnostiquait « tour de rein “et on me traitait avec des cataplasmes de moutarde ou de pansement médicamenté qui se collait au bas du dos. J’ai connu des épisodes très difficiles, parce que les entorses se répétaient de plus en plus. J’étais active, je faisais du ski de descente, ski de fond, notation, patin, et tennis.

À 23ans, en1967 : Intervention chirurgicale pour hernie discale. J’étais étudiante et c’est avec beaucoup de difficulté que je poursuivais mes études. Je boitais, hanche gauche déplacée de 4 pouces. Assise, j’avais toutes les difficultés à me lever, et au coucher, l’enfer. Puis après entente avec l’orthopédiste, à la fin de mes cours, en mai, je suis hospitalisée pour subir une intervention chirurgicale au niveau lombaire, ‘hernie discale.

J’ai subi une ponction lombaire avant l’intervention. Alitée, je mangeais sur le côté. Puis, étirement avec des pesées au pied du lit et réadaptation physique avec éducation en physiothérapie. Je fus hospitalisée un mois et repos durant six mois lorsque libérée de l’hôpital.

Je me suis trouvé du travail en Service social médical dans l’hôpital où j’avais eu mon intervention. Petit à petit, j’ai commencé à me détériorer. J’ai vécu exactement les mêmes problèmes qu’avant ma première intervention. Et, pourtant, je ne pratiquais aucun sport. Car on m’avait, dis, de ne faire aucun sport violent, c’était dangereux pour moi, sauf la natation, mais sans plongeon.
De nouveau, je fus suivie par un orthopédiste, en physiatrie, physiothérapie, sans résultat.

Finalement en février 1970, hospitalisation d’urgence. Ré - évaluation fait par un neurologue, ponction lombaire. Nouvelle intervention au niveau lombaire. Hospitalisée un mois, la réadaptation a été pénible. Congé de quatre mois où je portais un corset orthopédique et je ne devais pas conduire la voiture.

J’ai vieilli avec une douleur lombaire, qui a nécessité souventes fois des injections et on me prescrivait des anti-inflammatoires. Si je faisais des voyages en touriste, je devais prendre du Valium au coucher. On m’a informée qu’il était mieux pour moi, de ne pas avoir de grossesse.

J’ai eu une vie active, avec des épisodes de douleurs lancinantes au dos. J’ai été suivie par un médecin spécialiste. Puis un chiropraticien durant 3 années.

Quels ont été les moyens que vous avez utilisés avant d’avoir recours à la chiropratique pour remédier à vos problèmes de santé?

À 50ans, entorse lombaire majeure avec hernie discale. J’ai refusé d’être hospitalisée. On m’avait dit que c’était très dangereux d’avoir une nouvelle intervention chirurgicale.

Je n’étais plus capable de marcher, j’ai pris le lit. Mon conjoint a pris soin de moi. J’ai dû porter des couches pour élimination vésicale et fécale.

Une chiropraticienne venait à domicile. Elle me faisait un traitement. Elle me faisait très mal. Quelques heures après son départ, je me faisais de nouveau, une entorse lombaire, en toussant. J’avais même de la difficulté à respirer. Puis, je suis devenue graduellement plus autonome. Je me rendais à son bureau, trois fois par semaine. Elle était très brusque, lors d’un traitement, j’ai même perdu le souffle. J’ai donc tout arrêté.

Je suis de nouveau entrée dans le système de santé. Évaluation en physiatrie où j’ai eu des injections de cortisones au niveau lombaire, injection faite par un radiologiste qui travaillait avec un écran d’ordinateur. Ce fut très pénible. Elle m’a dit que ma colonne était vieille comme une personne de 80ans. À la demande du physiatre, j’ai porté un corset, anti-inflammatoire et huit tylénol par jour, je marchais avec une canne. Puis congé de maladie à long terme. Je ne pouvais plus monter des escaliers. Les activités de la vie quotidienne devenaient de plus en plus difficiles.

Puis, après réflexion, j’ai communiqué avec une chiropraticienne que j’avais connue lorsqu’elle faisait du remplacement de congé à la clinique que je fréquentais. Elle avait une approche chaleureuse, la mécanique était faite en douceur. Elle m’avait fait une très bonne impression.

Une année plus tard, on s’est rencontrée, j’avais 53ans. On a jasé et finalement elle m’a prise à sa clinique. Elle était disponible et, au besoin, je communiquais avec elle pour prendre rendez-vous. Elle était à l’écoute et elle avait des yeux au bout des doigts. Maintenant, je la vois au besoin. De trois fois semaine, on se rencontre aux sept semaines environ.

Depuis que vous avez consulté un chiropraticien, quels sont les changements que vous et votre famille avez observés sur votre état de santé en général et en particulier?

D'abord, je suis retraitée depuis 1997, à 54ans. Donc, je n’ai plus le stress du travail.

J’étais très déprimée, parce que je voyais l’avenir très noir. Je me suis posée la question : ‘Je meurs ou je continu à vivre différemment.’ la souffrance physique est un mal qui nous enlève toute énergie, qui nous mine de l’intérieur.

Le contact avec cette chiropraticienne m’a amenée à rencontrer un psychologue, car, avec mes nouveaux traitements qu’elle me donnait, certaines émotions enfuies à l’intérieur de moi sont ressorties.

Depuis, je me suis inscrite dans un centre de conditionnement physique ou il ya un suivi médical avec kinésiologue. Petit à petit, j’ai repris de la force physique, du tonus musculaire qui m’aide beaucoup avec le support de la chiropraticienne.
J’ai retrouvé ma joie de vivre, le plaisir de refaire certains gestes au quotidien que je ne pouvais ou faisais que difficilement. Je ne prends plus de cannes, ni de corset. Selon les dires de mon entourage, mon visage est beaucoup plus serein. La douleur que mon expression faciale laissait percevoir est disparue.

Je prends toujours un anti-inflammatoire une fois par jour et six tylénol. Ma douleur est davantage moins lancinante et de beaucoup. J’apprends à vivre avec cette douleur au quotidien.

Est-ce que votre perception ou votre rapport avec votre santé ont changé depuis que vous avez consulté un chiropraticien?

Je connais davantage mes limites, je fais de l’activité physique et je suis de plus en plus proche de mes besoins.

Mon approche avec la chiropraticienne est faite de confiance, de support, d’échanges qui me permettent de sentir que je ne suis plus seule pour vivre mes limites. Son contact me fait du bien et je sais que je suis sur la bonne route.

Je n’attends pas la guérison, parce que c’est impensable, mais je sais que je peux toujours aller plus loin dans ma qualité de vie.

Recommanderiez-vous la chiropratique aux autres? Dites-nous pourquoi?

Je recommande la chiropratique ayant une approche humaine, chaleureuse qui peut écouter et a de la disponibilité en créant un lien de confiance et qui travaille en collaboration avec d’autres intervenants du réseau.

Je recommande cette personne continuellement à mes connaissances. Ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre un Ange sur notre chemin.

Je l’apprécie et je dirais même que je l’aime beaucoup. Je souhaite cette chance pour ceux au celles qui s’orienteront à sa clinique.

Nom : MDML : 64ans 10/08/07
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