Le curcuma, épice miracle – Partie I : Prévention du cancer et des maladies du cœur


De plus en plus de gens découvrent les délices de la cuisine traditionnelle de l'Asie
et de l'Inde. Les restaurants du monde entier offrent maintenant à leur menu divers
plats (surtout des currys) pour nous faire découvrir la saveur unique de cette épice.
Mais ce que la plupart des adeptes ne savent pas, c’est qu’en plus d’être la
nouvelle spécialité à la mode, la cuisine indienne prémunit également contre une
vaste gamme de maladies.


Plusieurs études scientifiques attestent le pouvoir curatif du curcuma, principal
ingrédient du curry indien. On pense que la curcumine, qui est responsable de la
teinte jaune caractéristique, protège l’organisme contre toutes sortes de problèmes
de santé, qui vont de la crise cardiaque jusqu’à la maladie d’Alzheimer.


Faits « curcumins »

Le curcuma est extrait de la racine, ou du rhizome, d’une plante à feuilles connue
sous le nom de safran des Indes, ou Curcuma Longa. De la même famille que le
gingembre, cette épice a fait l’objet d’une première utilisation consignée en l’an 600 av. J. C. Elle a de longs antécédents d’usage médicinal dans les médecines ayurvédiques. On l’utilise également pour teindre le tissu et rehausser les plats de curry, le chutney, les marinades, les relish et la moutarde.

Bien qu’on n’y associe aucun effet secondaire, il est toujours préférable de vérifier auprès de votre chiropraticien avant d’entreprendre un programme de supplément pouvant inclure le curcuma.


Inflammation et curcuma

Le secret du curcuma réside dans sa capacité de neutraliser les déclencheurs biochimiques de l’inflammation cellulaire. Antioxydant efficace, il neutralise les agents chimiques pathologiques appelés radicaux libres.

Les chercheurs – y compris la plupart des personnes qui ont réalisé les études mentionnées dans le présent bulletin – reconnaissent que les propriétés anti-inflammatoires du curcuma forment le mécanisme de base du rôle protecteur de cette épice.


Mais de quelle façon cette épice mira-cle enraye-t-elle l’inflammation?

Votre chiropraticien explique que l’inflammation cellulaire est déclenchée par l’activation d’un gène appelé cyclooxygénase-2 (COX-2). Les travaux en cours révèlent que le curcuma em-pêche l’activation du COX-2, sans s’accompagner des effets secondaires dangereux associés aux médicaments inhibiteurs.

Les chercheurs ont déterminé qu’une protéine appelée interleukine-8 (IL 8) cause l’accumulation de globules blancs qui déclenchent en retour une inflammation. Un composé appelé facteur nucléaire kappa B semble activer le gène responsable de la production de la protéine IL 8. Étude après étude, on constate que l’exposition de cellules enflammées au curcuma ralentit la production de IL 8 et entrave l’activité du facteur nucléaire kappa B.

Tumeurs

Les chercheurs croient que le curcuma combat le cancer à de nombreux niveaux. Un mécanisme essentiel réside dans le ralentissement de la croissance de la tumeur. Pour tester les effets du curcuma sur le IL 8 et le kappa B dans les cellules tumorales, les chercheurs ont exposé des cellules cancéreuses de pancréas humain à diverses concentra-tions de curcuma pendant deux heures. Ils ont constaté que le nutriment ralentissait la production de IL 8 et inhibait l’activité du kappa B (Cancer 2002; 95 : 1206-1214).

Les auteurs ont conclu que le curcuma est un « agent anticancéreux efficace ».


Cancer du sein

Lorsque les chercheurs mettent les cellules cancéreuses d’un sein humain en présence du curcuma, les cellules malades cessent de proliférer – même celles de souches résistantes aux agents de chimiothérapie (Anticancer Drugs 1997; 8 : 479-481).


Cancer du colon

Les chercheurs étudient également l’effet du curcuma sur les cellules cancéreuses du colon.

Dans un rapport détaillant les résultats d’une étude sur un groupe de rats ayant reçu une diète contenant du curcuma, on rapporte une réduction d’au moins 57 % de la prévalence du cancer du colon comparativement à un groupe de contrôle dont la diète était dépourvue de curcuma (Cancer Res 1995; 55 : 259-266).


Cancer du sang

Une nouvelle étude publiée dans la revue Blood révèle que le curcuma empêche la prolifération d’un type de cancer du sang appelé myélome multi-ple. Dans le cadre de tests en labora-toire, on a constaté que le curcuma empêchait le myélome multiple chez l’humain de se propager (Blood 2003; 101 : 1053-1062).


Cancer de la peau

Des chercheurs des Philippines ont comparé l’efficacité de plusieurs antioxydants végétaux dans la prévention du cancer de la peau d’origine chimique chez des animaux. L’application topique de tous les antioxydants testés a empêché la survenue du cancer de la peau, mais le curcuma a été le plus efficace produisant une chute de 87,2 % du nombre de cellules cancé-reuses. (Nutr Canc 2002; 44 : 66).


Maladies du cœur

Plusieurs études révèlent que le curcuma peut prémunir contre les maladies cardiovasculaires, dont la crise cardiaque, l’AVC, l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie.

Sur une période de sept jours, dix sujets ont reçu une injection quotidienne de 500 mg de curcuma. Comparativement aux concentrations enregistrées avant l’étude, le taux de cholestérol avait chuté de 12 %. En même temps, le HDL (« bon » cholestérol) avait augmenté de 29 % (J physiol Pharmacol 1992; 64 : 273-275).

Où le trouver?

Le curcuma est disponible sur le marché comme complément alimentaire, mais les chercheurs s’entendent sur le fait que la meilleure façon de retirer tous les bienfaits immunisateurs du curcuma est encore la plus ancienne : intégrer autant de mets indiens traditionnels que possible à votre diète. La raison, c’est que le curcuma, d’autres épices cari et les aliments entrant dans la composition des mets indiens classiques – comme les légumes, les grains entiers et le tofu – contiennent aussi toute une gamme de nutriments protecteurs connus (et inconnus).


La totalité de l’être

Parce qu’ils visent la santé globale optimale de leurs patients, les chiropraticiens ne traitent pas simplement les symptômes isolés. Ils transmettent aux patients beaucoup d’informations destinées à les mettre en route sur le chemin de la santé optimale. Chaque semaine, nous publions des bulletins de l’Université de la Santé Optimale. Et chaque mois, l’un de ces bulletins traite d’un sujet de dernière heure en recherche nutritionnelle, comme le présent bulletin sur le curcuma.

Optez pour la prévention et renseignez vous sur la santé – votre santé – en visitant régulièrement votre chiropraticien. Si vous n’êtes pas certain de la fréquence à laquelle vous devriez consulter, n’hésitez pas à communiquer avec notre cabinet dès aujourd'hui!


Le lien chiropratique

Associée à toutes sortes de problèmes, dont les maladies du cœur et le cancer colorectal, l’inflammation cellulaire est également présente dans la lombalgie.

C'est cette cause initiale de maladie que les chiropraticiens s’efforcent d’enrayer. Les chiropraticiens s’attachent en particulier aux zones de la colonne vertébrale qui sont sujettes à l’inflammation. Ces régions dysfonctionnelles, appelées subluxations vertébrales, se caractérisent par un désalignement des vertèbres. Les chiropraticiens corrigent la subluxation vertébrale à l’aide d’une technique douce et efficace appelée ajustement chiropratique. Les examens chiropratiques réguliers sont donc essentiels pour prévenir cette affection.

Dans le but de renseigner ses patients au sujet de moyens naturels de prévenir l’inflammation, comme l’exercice, les techniques de réduction du stress et la nutrition, votre chiropraticien se tient au fait des plus récentes percées scientifiques. Lorsque de nouveaux résultats de recherche sont susceptibles d'aider les patients à se protéger contre l'inflammation – comme l’explosion actuelle d’études sur le curcuma – votre chiropraticien se fait un point d’honneur de partager cette information avec ses patients et le reste de la communauté.


Sauce au curry à tout faire

Cette délicieuse sauce au curry est une marinade parfaite pour le poisson, la viande, le tofu ou les légumes. Enrobez-en vos grillades ou incorporez-la à vos plats de riz. C’est aussi une trempette délectable pour les viandes grillées, le pain pita ou les légumes crus!

Mélanger tous les ingrédients à la main dans un grand bol. Laisser reposer une nuit au réfrigérateur dans un contenant fermé.

- 32 onces de yogourt nature faible en gras
- 10 feuilles de persil italien frais, émincées
- 8 feuilles de menthe fraîche, émincées
- De 2 à 4 gousses d’ail hachées finement
- 3 cuillerées à table de jus de citron
- 1 ½ cuillerée à thé de cumin
- 1 cuillerée à thé chacun de curcuma et de sel
- ¼ de cuillerée à thé de cannelle
- ¼ de cuillerée à thé de Cayenne moulue
- ½ cuillerée de coriandre

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